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Chapitre 4 : La TXG

 

Ils arrivèrent sur les coups de midi à une magnifique grille.

Zort : Woaw, il doit être bourré de fric ton ami.

Juju : Lui ? Non, mais il squatte chez une connaissance.

Night : C'est quoi "Institut de la TXG" ?

Juju : C'est rien. Je sonne.

Il sentit un violent mal de tête.

Firstrike : Pas la peine de sonner, j'ai senti ta présence de loin, espèce de voleur.

La grille s'ouvrit d'elle-même.

Juju, chancelant un peu : On entre.

L'immense allée bordée d'arbres centenaires déboucha sur une splendide résidence.

Kwanon : C'est chouette ici.

Juju : Oui c'est l'endroit rêvé pour y vivre.

Scarla : Le frigo doit être rempli à ras bord.

Juju : Oui, avec plein de glaces.

Night : Et des filles ?

Juju : Plein, vu le nombre de chambres.

Kwanon/Scarla/Night : Woaw !

A l'entrée les attendait une espèce de soixante-huitard sur le retour en habit de bonze.

Firstrike : Juju, j'espère que tu as bien considéré ce qu'impliquait ton retour ici.

Juju : Voyons, c'est de l'histoire ancienne.

Firstrike : En garde.

Zort : Je vous croyais amis.

Juju : C'est un jeu entre nous.

Firstrike : Je ne sais pas ce que tu leur as…

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il entendait des cris dans son dos.

Firstrike : Que se passe-t-il ? Vite, un scan psy. Mais c'est quoi ce bordel ?

Il voyait un garçon en train de lui piller son frigo, un autre courir après sa petite protégée Elzebeth et une fille tabasser le petit Gaeger.

Firstrike lança un message psy : Vous allez vous calmer ?

A son grand étonnement aucun des trois garnements ne fut impressionné. Sa priorité était de sauver la malheureuse Elzebeth. Il s'interposa entre elle et son assaillant.

Firstrike : Arrête ou je devrai utiliser la force.

En essayant de l'endormir télépathiquement il se rendit compte que son pouvoir n'avait aucune prise sur lui.

Firstrike : Etrange, il est comme Juju, il échappe à mon contrôle. Tant pis pour lui ça sera douloureux.

Il tenta de l'attaquer en combat rapproché et se rendit compte trop tard que Night n'était pas sans défense. Il fut projeté par la queue de Night tandis que ce dernier continuait son chemin (NDLR : donc celui d'Elzebeth).

Firstrike à terre : ça suffit !

Il immobilisa le jeune garçon par sa télékinésie.

Firstrike : Il m'a donné du fil à retordre celui-là. Bon, que font les autres ? Mon frigo !

Le spectacle était insupportable. Le frigo avait était vidé et les restes de poulet, de fruits, de yaourts jonchaient le sol. Scarla, le ventre bien rempli, dormait sur la table.


 

Firstrike : Quel salopard. Enfin il ne fera plus de mal. Direction Gaeger.

Là encore c'était trop tard, Gaeger était dans un coin, complètement rétamé. La jeune fille discutait tranquillement avec Hisoka.

Kwanon : Donc tes parents sont des assassins. Trop drôle.

Hisoka : Je suis sûr qu'ils t'apprécieraient.

Kwanon : Tu sais moi je suis 1 non-violente.

Firstrike se plaça devant elle l'air mécontent.

Firstrike : C'est quoi ce bordel ?

Kwanon : Eh ! Tu es chauve !

Firstrike : Non, c'est une tonsure.

Kwanon : Ah bon. Je m'amuse bien ici.

Firstrike : Pourquoi avoir tapé mon élève ?

Kwanon : Qui ?

Firstrike, désignant Gaeger : Lui.

Kwanon : Ha, lui. Ben je ne sais plus. Il m'a paru marrant avec ses différentes voix et j'ai voulu faire amie avec lui.

Firstrike : Hein ?

Il se prit la tête entre les mains et médita sur la situation jusqu'à l'arrivée de Zort et Juju.

Zort : Ma petite fille. Le vilain chauve ne t'a pas fait de misères, j'espère.

Kwanon : Non non, il est rigolo.

Sur ce, un petit garçon tout bleu traversa la pièce pour aller se fracasser sur le mur opposé.

Firstrike : Apo !

Scarla : Excellent !

Night : Je suis sûr qu'on aurait pu faire mieux.

Firstrike : Mais ça va pas ? On ne jette pas les gens comme ça.

Scarla : Ben quoi, il est en caoutchouc.

Firstrike : Primo il n'est pas en caoutchouc, il contrôle sa densité au niveau moléculaire et deusio ça ne se fait pas.

Night : Ah bon.

Firstrike se retourna vers Juju, le regard menaçant.

Firstrike : C'est quoi ça ?

Juju : Bah, ce sont des enfants.

Firstrike : Ne te fous pas de ma gueule.

Zort : Hé, le chauve, c'est où que je pourrais me reposer ?

Firstrike : Quoi ? Et toi tu vas arrêter de boulotter la table ?

Scarla : Hum ?

Night : Regardes Kwany il est bien en caoutchouc.

Kwanon : Ah oui c'est amusant de taper dessus.

Apo : Ouille !

Firstrike hurlant : On arrête tout ! Pour la chambre de Zort, Elzebeth indique la chambre 23.

Zort : Comment sait-il mon nom ?

Juju : Il est télépathe.

Zort : Mais c'est très désagréable ça.

Elzebeth : Suis moi.

Zort : Ok.

Firstrike : Les enfants, j'ai un super jeu pour vous.

Scarla : Ah ouais ?

Firstrike : Oui ça s'appelle la salle des dangers.

Kwanon : Ca à l'air bien.

Firstrike, parlant dans la tête d'Hisoka : Bon tu les emmènes là-bas et tu les enfermes. Je ne veux plus les savoir libre dans la maison.

Hisoka fit un mouvement de tête en guise d'accord.

Firstrike : Apo, transporte Gaeger à l'infirmerie.

Apo : Mais qui sont-ils ?

Firstrike : Ne t'inquiète pas, je contrôle la situation.

Apo : Ils me font peur. Ce sont eux les méchants dont vous nous parlez tous les jours ?

Firstrike : C'est fini, ils ne te feront plus de mal.

Le maître regarda ses deux élèves blessés partir.

Firstrike : Bon, c'est quoi ces énergumènes ?

Juju, avec un grand sourire : Tes nouveaux élèves, bien sûr.

Firstrike : Pardon ?

Juju : Tu m'as bien compris.


Firstrike : Il en est hors de question.

Juju : Tu laisserais sans contrôle de tels enfants ? Imagine comment ils pourraient tourner ? Ils sont jeunes, encore malléables.

Firstrike : Encore une fois tu me laisses dans la merde. Tu n'as pas changé.

Juju : Ta nouvelle coupe de cheveux te va très bien.

Firstrike : Je l'ai depuis 2 ans à la mémoire de quelqu'un. Ça ne te dit rien ?

Juju : Oui en effet. Tu n'as toujours pas tourné la page.

Firstrike : Comment pourrais-je ?

Juju : C'est une question d'individu je pense.

Firstrike : Je devrais te tuer.

Juju : Bah la Team-W est morte vive la TXG.

Firstrike : Tu es abjecte. Je devrais te tuer.

Juju : C'est contre tes principes.

Firstrike : Je pourrais faire une exception.

Juju : Toujours beaucoup de baratin. Au fait, il faudra que tu persuades Zort de te laisser ses enfants.

Firstrike : Enfoiré.

Juju : Sinon, des nouvelles des anciens ?

Firstrike : Comme si ça pouvait t'intéresser.

Juju : Hum c'est vrai. Et ma mère ?

Firstrike : Elle a encore eu un enfant.

Juju : Donc ça doit bien aller.

Juju s'attarda sur une photo représentant un groupe de personnes costumées.

Juju : On était super quand même.

Firstrike : Oui. Naïfs mais supers. Tu vas où ?

Juju : Je dois me rendre en ville. A Paname.

Firstrike : Tu sais, c'est un lieu dangereux maintenant.

Juju : Je l'ai entendu dire en effet.

Firstrike : Nous avons abandonné les gens.

Juju : Pour ce qu'ils nous ont été reconnaissants.

Firstrike : On pourrait reconstituer l'équipe.

Juju : Hahahaha ! Et on l'appellerait comment ? La Team-Z ? Toujours rêveur, First. Tout s'est terminé ce jour-là. Tu ne peux rien y faire.

Firstrike : Avec mes élèves je te prouverai le contraire.

Juju : Chacun se raccroche à ce qu'il peut. Où est sa tombe ?

Firstrike : Dans un mausolée au nord de la propriété. Tu veux que je t'accompagne ?

Juju : Non, je te remercie.

Firstrike : Tu sais, la tombe est vide.

Juju : Oui je sais… j'étais là.

 

Le lendemain matin, Zort se leva du pied gauche. Juju avait découché.

Zort : Où a-t-il encore passé la nuit ?

Elle descendit 4 à 4 les marches et se rendit dans la salle à manger. Firstrike l'y attendait.

Firstrike : Prenez place dans ce fauteuil miss Zort.

Zort : Tu me joues quoi là ?

Firstrike : Heu… je voulais parler de choses importantes donc…

Zort : Donc tu voulais m'en mettre plein la vue. Où sont mes enfants ?

Firstrike : Suivez moi.

Ils arrivèrent dans une salle de contrôle remplie d'ordinateurs.

Firstrike : Ceci est la salle qui dirige la salle des dangers.

Zort : Mes enfants sont dans cette pièce.

Firstrike : Oui et pour évaluer leur puissance j'ai effectué quelques tests.

Zort : Ce ne sont pas des souris de laboratoires ! Libère-les.

Firstrike : Soyez raisonnable. Ils ont un potentiel fantastique.

Zort : Et tu veux leur mettre la main dessus, espèce de gourou.

Firstrike : Vous ne comprenez pas. S'ils ne sont pas guidés, ils seront craints et haïs.

Zort : Ecoute mon coco, ou tu les sors de là, ou je t'éclate la tête.

Firstrike : Tant pis pour vous.

Il libéra une puissante décharge psychique qui endormit Zort.

Juju sortit de l'ombre.

Firstrike : Quelle femme ! Elle ne m'a pas laissé le choix.

Juju : Et maintenant ?

Firstrike : Je vais devoir lui manipuler l'esprit pour la persuader de me laisser ses enfants.


 

Juju : Je ne vois pas en quoi c' est bien ce que tu fais là.

Firstrike : Je n'ai jamais vu un tel potentiel, même chez Cookie à leur âge. Imagine quand ils seront plus grands.

Juju : Ca justifie donc que tu les arraches à leur mère ?

Firstrike : Ne me la joue pas moralisateur, tu es mal placé pour ça. La nuit t'aurait-elle donné des remords ?

Juju : Je ne te savais pas si dur.

Firstrike : Il y a une guerre qui couve et je dois former la seule équipe capable de défendre l'humanité étant donné que l'ancienne génération a démissionné.

Juju : Fais ce que tu dois faire. Je partirai avec Zort.

Firstrike : Toi, le grand solitaire, tu voyages en groupe maintenant ?

 

Juju partit dans le salon et attendit que First effectue sa lobotomie sur Zort. Il n'avait pas oublié la douloureuse expérience du combat contre X-Man. Il se souvenait encore de cette douleur dans le cerveau.

Après 3 heures d'attente à faire des réussites, Zort arriva accompagnée de Firstrike.

Zort : Chéri, je crois qu'il faut laisser les enfants en apprentissage chez First.

Juju, inquiet : Tu crois ?

Zort : Oui, ils ont besoin d'un endroit calme où ils pourront étudier. Ce n'est pas en nous suivant à la ville qu'ils pourront s'épanouir.

Juju regardant First : Bien.

 

La séparation fut douloureuse mais les enfants avaient rapidement trouvé leurs repères dans l'institut. Zort ne semblait être que l'ombre d'elle-même.

Quand ils partirent de la propriété, Juju eut un pincement au cœur. Il ne l'aurait jamais dit mais ils lui manquaient déjà.

La ville n'était plus très loin maintenant. De nouveau, la chose les suivait cachée dans la végétation.

Le ciel s'assombrissait à chaque nouveau pas qui les rapprochait de Paname.

 

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